Bora-Bora, le rêve éveillé

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Bora-Bora, le rêve éveillé

Comme beaucoup, j’ai toujours eu ce rêve de passer mes vacances sur une île, au soleil, loin de tout. Bon, pas à la Robinson Crusoé non plus, mais ce besoin d’éloignement, voire d’isolement a toujours été prégnant. Je n’avais jusque-là jamais pu concrétiser cette envie, pas manque de moyens sûrement mais surtout parce que le quotidien a vite fait de prendre le pas sur les rêves et c’est bien dommage. Le déclic est venu d’un couple d’amis dont le souhait le plus cher était de découvrir l’Amérique du Sud. Sacs à dos bien calés, ils sont partis à l’aventure pendant dix mois et sont revenus avec des étoiles pleins les yeux. J’avoue les avoir jalousés, avant qu’un sentiment de ridicule ne m’envahisse. Eux avaient un projet ambitieux qu’ils avaient accompli, tandis que le mien, plus basique, ne prenait jamais forme. J’ai finalement décidé d’agir, ai économisé pendant une année et ai réfléchi à ma destination, ce qui ne fut pas une mince affaire. Je voulais donc partir loin et jouir d’une cadre d’exception. J’ai finalement opté pour… Bora-Bora.

Nager dans le lagon…

La Polynésie a toujours exercé une fascination sur moi. Ces îles du Pacifique, quelque peu coupées du reste du monde, ce sable blanc, cette eau turquoise, un vrai paradis. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette réputation est tout sauf usurpée. Après moult recherches sur Internet, j’ai trouvé un portail spécialisé dans les offres hôtelières dans les îles. Les tarifs étaient très compétitifs et encore davantage en prenant le vol plus l’hôtel, ce que j’ai fait. Quant aux établissements, il y avait l’embarras du choix. J’ai choisi de poser mes bagages dans un bungalow sur pilotis. Je vous le conseille, c’est un vrai bonheur. Le mien avait un plancher en verre afin de pouvoir observer la vie sous-marine. Un spectacle fascinant. Sur ma terrasse privée, j’avais l’impression d’être seul au monde. Mon petit plaisir : chaque matin, à peine réveillé, je plongeais de la terrasse et nageais de longues minutes dans le lagon. J’avais enfin réalisé mon rêve et il allait bien au-delà de mes espérances.